lundi 20 janvier 2014

Chronique sur "le journalisme contemporain"

« Les messages du journal point tu n’absorberas. Avec bonne méthode et bonne humeur tu les décrypteras. »




Le journal est partout : la caverne imaginée par Platon, la voici devenue réalité. Le réel se brouille, court-circuité par le surréel du journal. Le journal est devenue aujourd’hui multifonctionnel et il ne suffit plus de le « lire » pour s’informer.   Il faudrait désormais s’informer sur lui en suscitant une tension critique et constructive. Ceci étant pour dire que la presse dans les sociétés contemporaines est un terrain où s’entremêlent plusieurs forces d’action.

Dans un contexte de mondialisation excessive et de standardisation de  mentalités délibérée, les hommes ont transformé les médias en une matrice d’informations codées selon un système de réflexes et d’options conditionnés à leur propre image. De sorte d’orienter les opinions de leurs semblables mais aussi pour alimenter la « doxa » en informations, en renseignements et en références. Il n’en reste pas moins que la presse peut revêtir une fonction de lien social en provoquant  le débat et le dialogue, dans un monde où l’absence de responsabilité sociale se fait de plus en plus ressentir.

Le presse est devenue un véritable théâtre politisé : les spectateurs ne sont autre que l’opinion public, qui à chaque numéro-spectacle se plait à l’idée de se purger par la catharsis informationnelle quotidienne. En effet, bien que le rôle du journal soit en théorie un vecteur d’accès à la vérité et que le journaliste-philosophe doit tout faire pour arracher cette vérité. L’on se retrouve à l’heure actuelle avec des journalistes-sophistes pour qui la réalité devient la mesure de toute chose. 


Arrêtons la mascarade de la société d’information et de connaissance. Le journaliste doit devenir la conscience morale de l’opinion publique et de la société. Dans un monde où l’ubiquité et l'ambiguïté  informationnelles sont maîtresses, celui-ci doit privilégier  l’importance de l’information citoyenne pour commencer une nouvelle page de ce long  « roman-fleuve journalistique ». Ceci enfin pour dire enfin que le journal doit s’inscrire dans la continuité du service purement social. 

samedi 4 janvier 2014

Violence, Censorship and Freedom of Press: The Moroccan case (Part1)


The growing importance of online reports opens many new and exciting opportunities for the Media Industry. In fact, the global media industry has attended a real revolution in the transmission of information, caused by the emergence of the Internet and the loss of momentum of traditional media. 

In Morocco, the mass media remains generally under the government influence, in the exception of satellite channels, blogs and, websites that provided a tap to freedom of speech. In this regard, Morocco was ranked 136th by Reporters Without Borders on a list of 173 countries, considered as a country where the authorities have as much as necessary managed to make compromises and promises to calm claims for freedom.

The Media reforms were announced after the establishment of the Benkirane government in November 2011. But, the decriminalization of press offenses still slows to come true. The drop is due to the arbitrary and the lack of transparency in decision making such as the granting and the withdrawal of journalists’ accreditation. 

For the record, in October 2012, the accreditation of Omar Brouksy, a Moroccan journalist who works for Agence France-Presse (AFP), has been removed because he’s accused of having doubts about the neutrality of the King during partial parliamentary elections in Tangier.

For years, the official red lines in Morocco:  the monarchy, religion and, territorial integrity (The Sahara issue), repress the freedom of speech. But for Omar Radi, an independent Moroccan freelance journalist: “With online media, journalists can express themselves freely but they don’t know what time they will be oppressed because there are no rules!”. 

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